Recueil d'une Berceuse

 

Un jeune homme était assis a une table dans un vieux pub de la ville. Un peu plus d'un mètre soixante-quinze le garçon était vêtu d'un jeans noir et d'un tee shirt de la même couleur moulant son torse finement musclé. Ses yeux d'un bleu étrangement foncé était rivés sur un feuille qu'il tenait devant lui. Les traits de son visage étaient figés, formant un masque de douleur. Quand il détourna quelques seconde ses yeux du papier pour regarder par la fenêtre, il vit un jeune couple promenant leurs deux enfants en bas âge. Un sourire étira les douces lèvres pulpeuse de notre homme avant qu'il ne retourne à sa lourde tache. Une mèches de cheveux lui cachait la vue mais il en semblait pas vouloir s'en soucier. Sa « crinière », comme disait son frère, était d'un châtain foncé parsemé de mèches plus claires. Sa chevelure lui descendait légèrement dans le cou, caressait le bas de son front, effleurait ses tempes. Ils ne les coiffait jamais mais cela lui donnait un air sauvage et mystérieux. Même la gente masculine n'aurait pu nier qu'il était bel homme. Gare a ses yeux, lorsque vous croisé son regard, il vous envoûte à jamais.

 

 

A mes Anges.

 

Mes yeux couleurs azur, tu disait qu'ils te rappelaient la mer transparente et scintillante des îles. Ah maman si tu savais comme tu avait tort. Mes yeux ne reflètent pas une telle beauté, tu sais j'ai visité cette plage dont tu me parlais si souvent, j'y ai vu la couleur de l'eau, rien de comparable avec les choses qui me servent a voir. Le liquide me faisait pensait aux tiens, à tes yeux. Le reflet du soleil, tout ces diamants brillants, les mêmes présents dans ton regard. Mes yeux azur... non mes yeux indigo plutôt. Car depuis votre disparition ils ne semblent plus vouloir refléter la couleur d'un ciel clair et dégagé mais d'un ciel ravagé par les orages, des éclairs traçant leurs chemins dans cette étendue sombre et froide. C'est ce que dévoile ma vue. Un monde terne et glacial.

Ah je ne fais que me plaindre et ce n'était pas mon but, désolé je n'ai pas pu vous écrire une lettre plus tôt je suis allé chez Shelly. Ça m'a fait plaisir de la revoir, depuis votre mort on se rencontre tout les mois histoire de ne pas se perdre de vue. Puis on a une personne avec qui partager sa peine.. Elle ne se remet pas de ta disparition Chayne, mais grand frère si tu la voyais, ta fiancée, elle est si forte, elle fait des effort elle ne craque jamais, ne se plaint aucunement, aucune réflexion, aucun regret, elle pleure en silence.. Comme elle dirait «La mort n'est pas gagnante, elle nous arrache peut être le corps mais jamais ne nous arrachera le souvenir» Et sans doute a-t-elle raison..

Papa, je dois t'avouer que je te ressemble de plus en plus, c'est fou comme tu pouvais avoir raison ! On me disait toujours que j'étais le portrait craché de Lydia quand j'avais 10 ans mais toi tu scandais fièrement que non, que c'était de tes traits que j'avais hérité et que plus tard je te ressemblerais comme deux gouttes d'eau! Que tu était idiot à te pavaner, à raconter de telles idioties, on voyait bien que c'était de maman dont je tenais le plus, mais elle elle rigolait et te caressait le bras disant que tu avait raison. Et me voilà 12 ans plus tard arborant le même sourire, les même pommettes, les même yeux légèrement en amande que toi. Qui l'aurait cru..

Ah, Dallia et Jacques sont passé me voir aujourd'hui, ils m'ont encore raconté vos exploits de jeunesse et les bêtises que vous faisiez à mon age. Dites, donc vous étiez bien dévergondés, hein! Dallia a encore pleuré. en me donnant les fleurs a mettre sur votre tombe, elle ne trouve toujours pas le courage de venir vous voir. Étant ta meilleure amie, maman, elle ne se remettra jamais de votre mort..

Bon, je pense avoir fait le tour de ce que j'avais a vous dire! Prenez bien soins de vous là haut et je vous embrasse fort, votre fils et ton frère qui t'aime.

 

Eyden.

 

 

Cela va maintenant faire 3 ans que son père, sa mère et son unique frère sont décédés. C'est bête la vie hein? Son frère conduisait une magnifique moto, il allait à fond ne regardant jamais le cadran de vitesse jouant avec sa vie comme avec une pomme qu'on lance en l'air, jamais il n'a eu un accident avec sa monture mais il est mort dans une accident de voiture en allant simplement faire les courses. Sa mère n'a jamais fumé, ni pris aucune substance qui aurait pu nuire a sa santé, se droguant seulement à l'amour de ses proches mais elle est morte dans un accident de voiture en allant simplement faire les courses. Quant a son père aussi pur qu'un Ange, il n'a jamais lever la main sur ses enfants, a toujours était la pour les spectacles, il passait sa vie a sourire et a rire mais il est mort dans un accident de voiture en allant simplement faire les courses. La vie est mal faite n'est ce pas? Les plus pourris survivent tandis que les plus purs meurent. Injuste, je ne vois aucun autre mot.

 

 

Eyden sortit du bar dans lequel il s'était réfugié pour écrire sa lettre puis prit une petite ruelle menant au parc puis. Il continuait de marcher vers le long mur de brique coupé par un grand portail en fer forgé. Passé l'entrée il s'avança le long de l'allée, il la connaissait par cœur, les yeux fermé il serait arrivé au bon endroit, là où trois tombes se dressent, où trois corps reposent.

 

Il s'agenouilla lentement près d'une des sépultures.

  • Hé papa, maman, frérot je suis venu vous rendre une petite visite! Je sais que ça fais longtemps que je ne suis pas passé mais j'avais pleins de choses à faire vous n'imaginez même pas!

Tout en parlant il ramassa les feuilles tombé sur le marbre froid, enleva les mauvaise herbes et remplaça les fleurs fanées par des nouvelles.

  • Je vous ai écrit une lettres, je vous la pose ici avec les fleurs que m'a donner Dallia! Je t'ai acheter des roses blanches M'man je sais que c'est tes préféré.. Je vous aime.

 

En se relevant il bouscula un homme s'étant arrêté. N'ayant pas encore relevé les yeux qu'il avait garder au sol, il commença a s'excuser:

  • Pardon monsieur je n'ai pas fait attention!

L'homme en question lâcha un petit rire qu'Eyden reconnut immédiatement.

  • Oui je vois bien, tu ne change vraiment pas toujours aussi maladroit, un vrai petit con. Tu fais chier tu viens de salir un pantalon a 120 euros, alors fais attention ou tu vas.

  • Pourquoi ne suis-je vraiment pas étonné de te voir ici Idris ?

  • C'est quoi ton problème t'es pas le seul a regretter ta famille alors ferme la a un peu.

  • C'est fascinant de voir a quel point tu reste le même salopard qu'autrefois. Je te laisse j'ai d'autre choses a faire que de parler avec quelqu'un comme toi.

  • Ah bon et quoi ? Il rigola fort cette fois ci et rajouta – Tu vas rentrer chez toi et te mettre devant ta télé c'est ça ? Tu vas passer ta soirée a rêver d'une nana pour ensuite te branler sur son image. Ah la la mon pauvre Eyden, pas de vie sociale, ça doit être dur quand même.

Idris se tut soudain voyant que son camarade avait baissé la tête.

  • Nooon tu ne vas quand même pas te mettre a pleurer car je t'ai décrit ton mode de vie! Mon cher puceau comporte toi en homme un peu! Ta chère maman n'aurait pas été contente d'avoir une fiotte a la place d'un fils et Jeff, qu'aurait il dit hein!

Il n'en fallut pas plus au châtain qui se jeta littéralement sur son adversaire, il le plaqua au sol et lui donna un coup de poings avant de lui prendre la gorge.

  • Écoute moi bien connard ne parle plus jamais de ma mère comme tu viens de le faire, ne daigne même pas prononcer encore une fois le prénom de mon père pour m'insulter ou je te jure que je t'étrangle. Tu veux me faire chier ? Fais ça où tu veux mais pas où repose ma famille! Si jamais tu leur manque de respect ne serais-ce qu'une fois encore je te tue. Que tu sois le fils de Dallia et de Jacques ne change rien a la donne.

Des larmes au coins des yeux Eyden déserra enfin les dents et ôta sa main du cou du jeune homme.

 

  • Dis donc c'est que tu ferais presque peur!

Le châtains se releva et partit sans un regard pour l'homme encore à terre. Tandis que ce dernier le regardait partir il murmura presque imperceptiblement :

  • Eyden...

Puis il baissa la tête à son tour pour finalement se relever, poser le bouquet qu'il avait apporté à la famille Silla, et quitter l'endroit en silence, une boule dans la gorge, un voîle de tristesse sur le vissage.

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Mer 22 jui 2009 1 commentaire
Coucou!
Alors...
Hmmm...
J'aime beaucoup la trame de base, c'est chouette, triste, mélancolique, très sympa, l'idée d'une haine entre le fils des tuteurs et le pupile est intéressante. Vraiment.
Après, du point de vue d'une fille qui fait peu/pas de fautes et qui a lu plus de cinq cent fictions à ce jour, je peux faire un paquet de petites critiques à la con ^^ Bien entendu, je suis toujours une amateur, donc ne prends pas tout au sérieux.
Premièrement, fais attention quand tu écris à ne pas trop changer de point de vue. Tu as commencé avec des "il" puis tu as fait un passage à la première personne, et tu est repartie en "il".
Il faut souvent qu'il y ai une raison pour changer de personne. Là on se demande juste si tu es partie manger un truc entre temps et que tu as oublié que tu écrivais à la troisième personne, et lorsque tu t'en es aperçue tu as juste repris le fil ^^.
Deuxièmement, Awawawawa il y a un paquet impressionnant de fautes d'inatiention... C'est dommage parce qu'on sent que tu cherches de belles structures pour tes phrases et d'un coup il y a un S qui se balade, des "er" au lieu d'un "é" etc... Le mieux serait que tu demandes à quelqu'un de relire tes textes et d'ôter toutes les fautes.
Bon après, bien entendu, tu seras quand même lue hein, mais moi les fautes ça me fait fuir c'est tout ^^

Et enfin, je te fais la remarque, mais je fais exactement la même chose:
Ton héros est canon.
==> C'est le truc qui emmerde tout le monde, "on" aimerait des héros banals, (banaux?) qui se démarquent par leur vivacité d'esprit, etc..
Mais moi ça me plait ^^.
Voilà, je continue ^^
Absynthe - le 28/07/2009 à 14h53